Le blog de Thiathias

Où l'on parle d'économie, de musique, du web, de sciences, de l'actualité, et de tout le reste.

Récemment, on a annoncé le thème de Français-Philosophie en classes préparatoires scientifiques pour l’année 2011 : ce sera le Mal. Le thème a l’air pas mal (oui comme ça le jeu de mots est fait je peux passer à la suite), mais j’ai l’impression que cela va être complètement différent du thème actuel qui est l’Argent. Notamment parce que l’Argent c’est assez d’actualité vu la situation contemporaine de l’économie, tandis que le Mal, ce n’est pas quelque chose dont on entend parler tous les jours, ou du moins pas de façon aussi explicite que l’Argent.

Au programme, trois œuvres que je devrai lire (et étudier assidûment bien entendu) :

  • Profession de foi du vicaire savoyard de Jean-Jacques Rousseau dans le quatrième livre de Émile ou de l’éducation
  • Macbeth de William Shakespeare
  • Les âmes fortes de Jean Giono

Tout ça m’a l’air intéressant, bien que je ne sois pas un grand littéraire et que je ne connaisse pas tant que ça les auteurs. Voilà donc ce que je devrai lire dans les prochains jours.

Si vous les avez lu, n’hésitez pas à commenter :)

Je vous avais déjà parlé de Juno par ici, en vous annonçant qu’ils allaient jouer au showcase le 2 avril. D’après ceux qui étaient présents ça s’est bien passé, et les habitants de la capitale sont bien chanceux car ils pourront aller les (re)voir le vendredi 16 avril au Scoptione, anciennement connu sous le nom de Paris Paris.

Si vous êtes dans le coin et que vous avez raté le 2 avril, je vous conseille d’être présent le 16 car il y aura des nouveaux morceaux que personne n’a entendu, alors si ça c’est pas de l’exclusivité . . . :)

Pour réserver ça peut se faire .

Un autre groupe que j’ai découvert il y a peu et dont je voulais vous parler, c’est Pantyhouse. Comme Juno, ils sont produits par le label participatif My Major Company, mais à la différence de Juno, ils n’ont pas encore atteint les 100000€.

C’est donc l’occasion pour moi de vous parler de ce fameux label. En fait, c’est pas compliqué : c’est un site qui permet aux artistes de se faire produire, et qui permet aux internautes de produire des artistes. Comment ça marche dans la pratique ?

Imaginons que je soit un artiste (ce qui n’est pas tout à fait imaginaire mais c’est un autre sujet), j’ai envie de produire un album, mais j’ai pas de sous. Je m’inscris donc sur mymajorcompany.com, je mets en ligne quelques chansons, et j’attend que les internautes misent sur moi.
Maintenant, imaginons que je soit un internaute, j’aime bien la musique, j’ai envie de participer à la production de la musique de demain. Je vais donc m’inscrire sur mymajorcompany.com, je vais écouter les chansons des artistes, et si je suis conquis par la musique, je peux miser sur ceux-ci.

Miser, cela revient à dire que je prend une “part” dans la production de l’album. Une part coûte 10€, et pour que la production de l’album démarre, il faut que l’artiste ait récolté 100000€, il y a donc en tout 10000 parts. Pour limiter le côté spéculatif, il y a des limites dans le nombre de parts que l’on peut prendre. Au début, on peut prendre 100 parts sur l’artiste (ce qui revient à miser 1000€), puis au fur et à mesure que la jauge se rapproche des 100000€, on peut miser de moins en moins de part, jusqu’à arriver à 10 parts maximum une fois que la jauge a atteint la moitié (50000€).

Avec des exemples, ça donne : si un artiste a récolté 5000€, je peux miser 100 parts. Pantyhouse en est à 46000 et quelques à l’heure où j’écris ce billet, donc on peut prendre au maximum 20 parts de Pantyhouse. Quand ils auront dépassé les 50000€, on ne pourras plus prendre que 10 parts.

Bon, bref, voilà pour le principe. Et une fois les 100000€ atteints, la production de l’album peut démarrer, et My Major Company joue alors son rôle de label en accompagnant l’artiste lors de la production de l’album, et en élaborant un plan marketing, en allant proposer les chansons aux radios, etc. . .

Enfin, quand l’album se vend, et qu’il engrange des bénéfices, les producteurs gagnent une partie de ces bénéfices (de l’ordre de 30%) au prorata du nombre de parts qu’ils ont acquis.

Voilà donc pour l’explication du concept.

Personnellement je trouve que celui-ci est plutôt pas mal, car en plus ça permet de tisser des liens entre les artistes et les producteurs. (Les producteurs ne sont pas là juste pour donner leur argent aux trucs les plus commerciaux).

Bon, à la base, je devais vous parler de Pantyhouse.

Alors Pantyhouse, c’est un groupe qui est sur mymajorcompany.com, et qui a trouvé à mon sens LE mélange idéal entre le Rock et l’Electro. Je ne sais pas comment ils se sont débrouillés, mais le fait est qu’ils doivent être vraiment talentueux. Leur musique, c’est quelque chose de novateur, mais en même temps un mélange de genres pas nouveaux. Mais ils sont de très bons cuisiniers car leur tambouille à base de Rock et d’Electro est tout simplement géniale. Il y a une fraicheur dans leur musique que je n’ai jamais entendu nulle part, ça en est presque magique. C’est à ce point bon à écouter que quand je me lève le matin et que je me dis “oh non il faut se réveiller. . .”, je vais direct sur le site de MMC, je charge la playlist avec les musiques de Pantyhouse, et zou, de suite je suis en forme et ça fait bien commencer la journée :)

Je vous conseille vivement d’aller écouter leurs chansons par ici sur le site de MMC
Et bien sûr, si comme moi vous adorez, vous pouvez miser sur eux. (A noter que quand vous misez sur un artiste vous pouvez accéder à l’espace producteur où vous pouvez écouter des chansons en exclusivité, pour Pantyhouse je peux vous assurer que ça vaut le coup. )

Vous pouvez aussi les retrouver sur facebook

Je ne résiste pas à l’envie de vous faire partager la vidéo de leur clip All in All :

Pantyhouse “all in all” le clip web

Il y a un groupe de musique que j’ai découvert il y a peu et dont je voulais vous parler depuis un moment, mais j’attendais leur annonce de concert pour avoir un “prétexte” à aborder le sujet.

Ce groupe, c’est Juno. C’est un groupe produit par le label participatif MyMajorCompany (j’en reparlerai). Ils ont annoncé leur concert aux showcase à Paris le 2 avril, donc pour ceux qui peuvent je vous conseille vivement d’aller les écouter, ils ont du talent.

Ils ont du talent, aucun doute, mais qu’en est-il de leur musique ? Ils s’inspirent de Air, de Daft Punk, de tout plein de trucs des années 80, mais le tout remis au gout du jour. C’est un mélange subtil entre de la pop, un peu de rock et une pincée d’électro, et le tout rend très bien. Je vous conseille d’aller écouter sur le site de MMC pour vous faire une idée, et si comme moi vous avez adoré, l’album sortira dans le courant de l’année normalement.

Vous pourrez les retrouver sur facebook,

ou sur leur page MMC,

également le lien pour acheter des places.

Ils ont réalisé un clip pour MTV, il est assez minimaliste ce qui laisse la place à leur musique :

Juno – Misconduct of an apprentice (Clip OFFICIEL)
envoyé par MyMajorCompany. – Regardez d’autres vidéos de musique.

Présentation de l'émission

Vous connaissez peut être (ou pas) le principe du podcast : des émissions audio ou vidéo en ligne que l’on peut télécharger à loisir et écouter quand on veut. Si vous avez un logiciel comme iTunes, vous pouvez accéder à un immense catalogue de podcasts disponibles sur l’iTunes Store, et ainsi vous abonner à ce que vous voulez. (Mais d’autres logiciels le font également tels que Miro ou Doubletwist par exemple).

Le podcasting concurrence un peu par là les radios traditionnelles, car n’importe qui peut prendre un micro, parler, et créer ainsi son propre podcast. C’est un peu la parole au peuple en somme.

Mais alors qu’au début tout le monde s’accordait à dire que le podcast allait renverser la radio, la situation a beaucoup changé depuis le début du podcasting. En effet, il suffit de se rendre sur le catalogue de l’iTunes Store pour se rendre compte que la section podcast est en grande partie occupée par les émissions des radios traditionnelles, car, si n’importe qui peut faire son podcast, les radios n’ont qu’à mettre un flux en ligne pour diffuser leurs émissions sous forme de podcast.

Donc aujourd’hui, se pose la question de l’avenir du podcast, car en effet il y a une différence de moyens entre les radios traditionnelles et les particuliers. Et cette question, c’est celle qu’a posé Lemeb dans le dernier épisode du podcast “Le Débat d’Octets” à des personnalités du milieu du podcast francophone. Vous pourrez retrouver l’émission par ici .

Je vous invite à l’écouter, car ça en vaut le détour, et ça permet d’en savoir plus sur le phénomène, qui n’est pas anodin, mais est un phénomène de fond prenant part à l’évolution de la situation des médias.

Personnellement ce que je trouve dommage avec les podcasts, c’est le manque de domaines abordés. Pour qu’un podcast ait de l’audience (et c’est le but recherché des podcasteurs à priori), il n’a d’autre choix que de se réfugier sur des niches, à l’image du “déclencheur” pour la photo ou de “la chaine guitare” pour la guitare. Mais je regrette qu’il n’y ait pas plus de domaines abordés, car pour trouver un podcast qui parle d’économie avec des invités d’aussi grande qualité que sur “l’économie en question” de france culture, on pourra toujours chercher en vain.

Mais heureusement il existe des podcasts indépendants de qualité, et si vous voulez en découvrir sans aller fouiller dans iTunes pendant des heures, je vous conseille d’aller voir sur la page partenaires de podradio, c’est une webradio qui diffuse des podcasts, et vous pourrez ainsi choisir entre écouter la radio et écouter des podcasts différents selon les heures de la journée, ou vous abonner aux podcasts pour écouter les émissions quand vous voulez.

Ce texte est un « article presslib’ » (*)

23h13. Les résultats ne sont encore que provisoires mais la victoire des abstentionnistes avec 53 % du scrutin s’annonce d’ores et déjà écrasante !

Ne représentant respectivement que 14,10 % et 12,55 % de l’électorat, le PS et l’UMP arrivent loin derrière.

Graphique des résultats des régionales

(*) Un « article presslib’ » est libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Paul Jorion est un « journaliste presslib’ » qui vit exclusivement de ses droits d’auteurs et de vos contributions. Il pourra continuer d’écrire comme il le fait aujourd’hui tant que vous l’y aiderez. Votre soutien peut s’exprimer ici.

Je trouve ce graphique de Paul Jorion très intéressant, car dans les médias quand on annonce les pourcentages on oublie de compter les abstentionnistes alors que ce sont eux effectivement eux les grands gagnants de ces élections.