Le blog de Thiathias

Où l'on parle d'économie, de musique, du web, de sciences, de l'actualité, et de tout le reste.

De courte durée, j’espère.

Bon alors rassurez-vous, je ne vais pas moi-même faire une description de tout cela, car j’en serai bien évidemment incapable. Mais étant donné que Paul Jorion l’a très bien fait, je trouve, dans sa vidéo du vendredi, je vous la met juste en dessous.

Il explique très bien la situation globale dans laquelle on se trouve actuellement, avec un regard que certains ne manqueront pas de qualifier de pessimiste. En ce qui me concerne, je ne saurais pas trop juger ses propos. D’un côté la situation est alarmante, d’un autre côté on ne s’en rend pas forcément compte au quotidien (enfin ça dépend pour qui).

Quoiqu’il en soit, ce que Paul Jorion raconte est intéressant, donc voici la vidéo (un peu longue mais on ne s’en rend finalement pas compte car c’est bien expliqué)

En guise d’introduction à ce guide, je vais tenter de répondre à la question « Mais pourquoi donc ? » en me basant sur mon expérience personnelle. J’avais un disque dur MyBook Home Edition (de chez Western Digital ) qui n’était plus sous garantie, et qui avait un petit soucis : il s’arrêtait au bout de 15min de fonctionnement. Alors au début, on fait avec, et on ne le branche que lorsque l’on doit copier un fichier, ou en récupérer un. Mais à la longue, débrancher-rebrancher ça n’est pas très pratique, j’ai donc décidé de démonter le disque externe, afin de voir s’il y avait un problème, et si je pouvais récupérer le disque dur pour le mettre ailleurs (et la réponse est oui, d’où cet article).

  1. Commençons par enlever le cadre en plastique-caoutchouc noir qui contourne le boitier, il ne faut pas hésiter à l’arracher car il est bien collé, avec un compas par exemple (ou un compas):Puis, il faut enlever le cache noir. Le problème est qu’il est fixé avec deux petites languettes (comme sur la flèche verte) sur le dessus et le dessous. Quand on n’a que 2 bras, on utilise des cales en papier (ou autre) comme sur la flèche orange. Une fois ceci fait, on est content car c’était la partie la plus difficile.
  2. Ensuite on retourne le boitier et on enlève ces trois vis :
  3. Puis on retourne encore le boitier pour essayer d’enlever ces 3 autres vis. À noter que celle qu’on doit enlever ici est celle qui est le plus bas sur la photo, les deux autres on peut les laisser, elles ne servent qu’à fixer le bouton d’allumage au boitier, elles n’interviennent pas dans la fixation du disque dur (et il n’est pas facile de les enlever).
  4. Puis c’est au tour de ces deux vis sur le côté :
  5. Il y en a encore une caché ici :
  6. En parlant de vis cachée, il est temps décoller le papier aluminium qui est collé sur le disque (qui servait à protéger les câbles à mon avis) pour découvrir une autre vis à enlever :
  7. Il y a encore une vis cachée à enlever :
  8. Il est enfin temps de débrancher les câbles et d’enlever (tant bien que mal) le disque dur du boitier. Vous remarquerez que le disque dur est un disque dur SATA standard avec en plus une prise molex pour l’alimenter.
  9. Ensuite il est possible de séparer le circuit imprimé et le boitier en plastique, afin d’en arriver là :
  10. Et enfin on peut maintenant enlever le disque dur de son support en enlevant les 4 vis :
  11. Et voilà le résultat, un disque dur SATA :

Quelques petites remarques :

  • La manipulation n’a rien de bien compliqué, et se résume à enlever quasiment toutes les vis. Les seules parties difficiles sont d’enlever le cadre noir au début, et l’étape d’extraction du disque du boitier.
  • Le boitier alimenter le disque dur avec une alimentation molex, par conséquent il n’est pas possible de mettre un autre disque dur SATA normal (sans prise molex) dans le boitier, à moins d’avoir un adaptateur alimentation molex->alimentation sata, et encore il n’y a quasiment pas de place disponible.
  • Le disque dur est bien sûr utilisable, je l’utilise maintenant dans un ordinateur, et il n’a plus le problème de s’arrêter au bout de 15min d’utilisation.
  • La manipulation vaut donc le coup si vous avez des soucis avec le disque dur, mais si vous êtes sous garantie il vaut mieux quand même en profiter.

Voilà, ça sera tout pour aujourd’hui, sur ce bonne fin de week-end :)

Bonjour, après avoir vu la semaine dernière comment faire la demande de désimlockage de son iPhone, nous allons voir maintenant que faut-il faire une fois qu’on a reçu le mail de confirmation.

En fait, ce n’est pas compliqué, il suffit de suivre les instructions du mail, donc je vais me contenter de faire quelques remarques sur la procédure indiquée :

  • Reliez votre iPhone allumé avec votre ordinateur connecté à Internet,
  • L’écran d’iTunes s’ouvre (sinon lancez manuellement l’application).
  • Le déverrouilllage réseau de votre iPhone nécessite un rétablissement des paramètres d’origine.
    Nous vous recommandons de synchroniser vos données avant de poursuivre.
    Procédez ensuite comme suit :

  • Cliquez sur le bouton « Restaurer » : le message « Voulez-vous sauvegarder les paramètres de l’iPhone ? » apparaît ; cliquez alors sur le bouton « Sauvegarder »,
  • Le message « Félicitations votre iPhone est maintenant déverrouillé » apparaît,
  • Cliquez sur le bouton « Terminer ».
  • Voici donc quelques remarques :

    1. Avant de lancer la procédure de restauration, surtout, laissez iTunes faire la sauvegarde de l’iPhone, ça vous permettra de ne perdre aucune donnée.
    2. Pendant toute la procédure il faut laisser son iPhone branché à l’ordinateur.
    3. Quand la restauration est terminée, iTunes doit vous demander automatiquement si vous voulez remettre la sauvegarde iTunes (que vous avez faite comme indiqué dans la remarque 1), donc vous pouvez ainsi retrouver votre iPhone dans l’état où vous l’aviez laissé avant de faire la procédure.
    4. Le seul « problème » de la manipulation c’est que après avoir restauré et remis votre sauvegarde, vous perdez les listes de lecture. Ça peut (ou pas) être gênant selon les personnes.

    C’est tout, ce n’est pas bien compliqué, et maintenant vous pouvez utiliser votre téléphone chez n’importe quel opérateur.

    Bon, tout d’abord, je suis désolé de ne pas avoir mis d’article sur le blog depuis … longtemps. Je suis assez occupé en ce moment, et quand je n’ai rien d’intéressant à dire, ben je dis rien, mais bon ça on s’en fout.

    Ce dont on s’en fout pas, c’est que j’ai décidé d’inaugurer une nouvelle rubrique sur ce blog et qui le fera (j’espère) vivre un peu plus, j’ai nommé la rubrique des choses matérielles du dimanche : en gros, chaque dimanche, je ferai un article sur des astuces, des trucs pratiques, qui pourront vous servir (ou pas).

    Aujourd’hui, je vais vous expliquer comment désimlocker votre iPhone, lorsque vous êtes chez l’opérateur Orange (notez que la procédure est gratuite au bout de 6 mois, et coûte 100€ sinon) :

    1. Allumer votre iPhone (sisi !)
    2. Aller dans le téléphone pour composer le numéro : *#06# (étoile dièse zéro six dièse)
    3. Un numéro (c’est le numéro de série) s’affiche à l’écran : le noter n’importe où (mais ailleurs que sur le téléphone)
    4. Appeler le service client au 700 (temps d’attente gratuit)
    5. Faire le choix 3, puis le choix 9
    6. Attendre jusqu’à ce qu’un conseiller dise « Allo ? », puis répondre  »Bonjour, je souhaite débloquer mon iPhone »
    7. Le conseiller demande (ou pas, ça dépend de son humeur) votre nom, prénom, numéro de téléphone.
    8. Quand il demande le numéro de série, lui dicter le numéro que vous avez préalablement noté à l’étape 3
    9. Lui donner votre adresse e-mail
    10. Dire au revoir au gentil conseiller
    11. Raccrocher
    12. Attendre de recevoir un mail de la part de Apple pour avoir le reste de la marche à suivre

    Voilà c’est à peu près tout.

    Remarque 1 : le numéro de série ci-dessus est différent de celui qui s’affiche dans iTunes quand vous branchez votre iPhone.

    Remarque 2 : si vous êtes chez un autre opérateur, ce sera grosso modo la même procédure sauf que le numéro du service client est différent.

    Remarque 3 : ceci est la manière officielle, il existe d’autres façons non officielles que je ne détaillerai pas ici.

    Sur ce, bonne fin de week-end :)

    [Mise à jour] La suite (et fin) de la procédure se trouve ici.

    Si vous suivez un peu mon blog, vous aurez remarqué que j’ai parlé à plusieurs reprises d’artistes qui étaient sur MyMajorCompany, le site de production de musique participatif. J’ai moi-même acheté des parts de quelques artistes que j’ai trouvés vraiment géniaux.

    Récemment, la société MyMajorCompany a élargi son concept au domaine de l’édition, en lançant MMC Books (en partenariat avec les éditions XO, dont je n’ai absolument aucune idée de leur réputation). Le principe est grosso modo le même : on lit des extraits de livres d’auteurs, et si ça nous plait, on peut acheter des parts (toujours à 10€ la part). Quelques différences tout de même :

    • Il suffit de 20 000€ pour financer l’auteur au lieu de 100 000€ pour un artiste
    • N’importe qui peut proposer son livre, mais avant que les internautes puissent soutenir le projet financièrement, MMC lit les extraits et effectue une sélection.
    • Il y a aussi plein d’autres différences, mais je ne vais pas toutes les citer ici, il y a notamment la rémunération qui diffère, le nombre de parts maximum qui change, etc…

    À noter également que les deux sites sont complètement intégré, donc si vous avez déjà un compte sur MMC sur la partie musique avec des crédits dessus, vous pourrez vous connecter sur MMC Books avec vos mêmes identifiants et utiliser les crédits pour financer les auteurs.

    Il sera intéressant de voir comment va évoluer le site, et si les premiers auteurs vont faire un buzz aussi énorme que celui pour l’artiste Grégoire à l’époque. Personnellement, je pense que oui, car j’ai déjà vu deux trois articles qui en parlaient. Après, il faudra voir si les ventes seront au rendez-vous, car l’édition est quand même un tout autre secteur que la musique.

    J’ai misé les 10€ de crédit qui me restaient sur l’auteur Elena Klein, car j’ai trouvé l’idée de son livre sympathique, et parce qu’il représente des opportunités commerciales intéressantes. J’avoue que si j’avais plus de crédit j’aurai misé sur d’autres auteurs également mais bon comme il ne me restait que de quoi acheter une part, je l’ai mise sur l’auteur la plus près d’être financée.

    Voilà donc un nouveau venu dans la multitude de sites de « crowd-funding » (en français : financement par la foule). L’avantage de ce concept est qu’il renverse complètement les rapports entre Internet et contenus multimedias. Alors que beaucoup de sociétés de production ont une vision de l’internet restreinte au seul piratage de leurs contenus, ceux qui adoptent le modèle du crowd-funding renversent la donne et se servent d’internet pour financer leurs productions. Et évidemment tous les co-producteurs ne vont pas aller pirater le contenu qu’ils auront produit, donc tout le monde est content.